Parler de mon stage au Québec, de quelque
chose qui m’a le plus marqué, c’est compliqué car il y a un tant de choses qui
m’ont plu ! Difficile d’en faire le tri alors que cette première expérience
fût fascinante pour moi…
Comme souvent le plus dur c’est de
partir, j’appréhendais un peu ces neuf semaines à l’étranger, comment ça allait
se passer, sur qui j’allais tomber… mais, finalement, le jour de mon départ de Toulouse,
le deux juin, l’appréhension m’avait déjà quittée.
Dès mon arrivée à Montréal l’ivresse de
la découverte s’était emparée de moi ! Jamais je n’aurai cru rencontrer
des personnes si spontanées, aussi ouvertes d’esprit. Des gens chaleureux, qui vous
abordent dans la rue sans même vous connaître, qui vont vous tutoyer dès la
première approche. Après quelques péripéties me voilà arrivée dans une petite
ville étudiante, Sherbrooke, où j’allais passer mes neuf semaines de stage.
Ce qui m’a interpellé en premier c’est
ce qu’on peut voir de typiquement américain dans les films : les mêmes
maisons en bois avec le petit escalier extérieur, entouré d’un jardin
superbement entretenu et bien-sûr l’imposant pick-up garé devant. Personnellement
j’étais attendu dans l’une de ces maisons. Je fis connaissance de ma logeuse et
de trois autres stagiaires qui, à ma grande surprise, étaient eux aussi
français ! A peine entrée dans cette maison je m’y suis sentie à l’aise,
mais voilà, rapidement je devais m’accoutumer au vocabulaire si particulier des
québécois : une laveuse, une sécheuse, du détergent, et des phrases
énigmatiques du genre « c’est tu correct pour toi si tu peux-tu sortir les
vidanges tantôt ? ». Bon il faudra un temps d’adaptation …
De retour à la maison mes trois
colocataires français, présents au Canada depuis avril, m’ont pris sous leurs
ailes et m’ont initié à la vie québécoise. Première sortie à la découverte de l’épicerie
du quartier, grosse rigolade, aucun produit n’est pareil qu’en France avec des
noms complètement différents, très « couleur locale ». Impression
bizarre aussi que de manipuler les premiers dollars canadiens, comme si j’avais
gagné au Monopoly.
Puis ils m’ont présenté leurs amis
québécois, intégration ultra rapide ! Pourquoi ? Parce que les gens
sont là, souriants, chaleureux, prêt à accepter toute personne d’où qu’elle
vienne.
Les semaines défilèrent à une vitesse
surprenante entre les journées de travail au Centre et les soirées en compagnie
des jeunes québécois.
Les week-ends de découverte
s’enchaînaient avec Montréal, Toronto, les Chutes du Niagara, Québec, Tadoussac
à la rencontre du fabuleux spectacle des baleines en pleine mer, puis New-York
pour finir en beauté.
Ce qui est sûr, c’est que l’on sort de
ces neuf semaines, plus grand, plus mature. J’ai appris à me débrouiller toute
seule, j’ai aussi appris beaucoup sur moi-même et tout cela avec des souvenirs
pleins la tête !
TNLA 2014
TNLA 2014
Un pays magnifique et plein de merveilles!!
RépondreSupprimerAh ça !! :-)
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