Fil rouge

Lundi 10 Février



Nous avons eu la fabuleuse occasion de partir 11 semaines à Edmonton au Canada. L’entreprise du paysage qui nous a reçus pour réaliser notre stage, GreenTree Landscaping outdoor living, nous a également financés notre billet d’avion ainsi que notre nourriture et transport par semaine. En contrepartie, nous devions travailler 6/7et 44h/semaine à raison d’une moyenne de 11h de travail par jour. Un rythme très dur au début mais dont nous nous sommes vite habitués. Cela a été très enrichissant de partager nos savoirs ainsi que de découvrir de nouveaux concepts et techniques.




Nous avons utilisé la totalité de notre temps libre à visiter la formidable ville qu’est Edmonton, les paysages des Rocheuses à couper le souffle. Nous nous sommes rendus au Jasper National Park où, entre rencontres inattendues, sources chaudes et glaciers, nous avons pu découvrir le camping sauvage à la canadienne.  Nous avons pu aussi nous rendre dans la célèbre ville de l’Alberta qui est Calgary où le culte du rodéo et des cowboys y est un mode de vie. 



Mais il parait que les images permettent de mieux comprendre, c’est pour cela que nous avons réalisé un film souvenir sur nos découvertes durant notre séjours au Canada. Voici le lien internet de la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=wOpD_-tNN30&hd=1

Nous tenons à remercier l’équipe pédagogique de notre lycée qui s’est démenée pour que nous puissions partir dans les meilleures conditions. Et surtout un grand merci à l’entreprise pour ces inoubliables souvenirs ! 



Une dernière petite chose, si vous avez l’occasion de partir, n’hésitez pas,   PARTEZ !
  

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Mardi 04 Février


Deux mois humides chez les roux !

Je m’appelle Céline et je suis en 2ème année de BTS Productions Animales à Montardon. J’ai eu la chance de partir plus de deux mois au Pays De Galles pour effectuer mon stage du BTS.
J’ai été accueillie dans la structure du Welsh Regional Veterinary College (WRVC), à 20 min de Carmarthen, qui est une annexe du Royal Veterinary College, l’école vétérinaire basée à Londres. Des groupes d’étudiants viennent pour deux semaines étudient principalement la santé dans les élevages laitiers. Mon maître de stage, Neil PATON, en plus d’être enseignants au WRVC, est le grand spécialiste de la grande douve du foie : le fléau numéro un au Pays de Galles.
Mon stage a donc consisté à apprendre tout ce que je pouvais sur ce parasite en compagnie de celui qui en savait le plus ! Ce fût, forcément, très intéressant. Je visitais des exploitations aux quatre coins du Pays, toutes immenses, modernes, magnifiques, avec toujours des éleveurs joyeux et accueillants.






J’ai réellement pu voir le Pays De Galles de l’intérieur, comme quelqu’un qui y vit et non pas comme une touriste (même si j’en avais tout à fait l’air avec mon appareil photo qui ne me quittait jamais….) Le Pays de galles a la réputation d’être un pays de légendes, ce qui n’est pas faux : tous les gallois sont roux de cheveux et il y pleut plus que beaucoup ! Sur toutes les photos que j’ai prises vous reconnaitrez aisément le stagiaire allogène, il n’est pas roux ! Et la pluviométrie importante (excessive ?!) n’est pas une légende non plus… je n’avais jamais autant porté mon vêtement de pluie que cet été là !
Blague à part, ce stage a sûrement été la meilleure expérience de ma vie d’étudiante. J’ai voyagé, j’ai beaucoup progressé en anglais, j’ai fait de merveilleuses et nombreuses rencontres et tant d’autres belles choses ! L’expérience à l’étranger est vraiment, vraiment enrichissante et je la conseille à tous :
It’s so funny !




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Lundi 27 Janvier


Deux étudiantes en goguette au Maroc

Nous sommes deux élèves de BTS aménagement paysager et nous avons eu la chance de partir un mois en stage au Maroc.
Notre stage s'est déroulé dans le jardin exotique de Bouknadel, prés de la capitale Rabat, au bord de l'océan.
Nous avons essentiellement travaillé dans la pépinière qui est servie par une équipe de cinq jardiniers. Entre boutures et repiquages, nous avons tous les jours arpentés le très riche parc de quatre hectares, comprenant des espèces végétales du monde entier (Brésil, Mexique, Andalousie...) avec lesquelles nous avons constitué un herbier.


Outre l’apprentissage professionnel journalier nous retiendrons surtout l'accueil extraordinaire dans notre famille Marocaine. Le rythme de vie traditionnel nous a beaucoup appris sur la culture du pays et son encrage dans la religion. Hammam, pâtisseries, couscous, souk, thé, sourires, main sur le cœur... ponctuaient ces journées ensoleillées.


Pour s’immerger au plus près de la vie de nos hôtes nous avons été jusqu’à faire le Ramadan, c'est-à-dire jeuner entre le lever et le coucher du soleil, épreuve difficile par cette chaleur pour des occidentales pas trop habituées à sauter les repas, mais qui nous a appris à mieux gérer notre corps et à travailler le ventre creux.


Pour pousser l’immersion jusqu’au bout nous avons même essayé …le coiffeur ! Une épreuve ultime qui, revenues chez nos hôtes, nous a laissé dubitatives devant la glace : le résultat était fort loin de nos attentes…. « Progrès insuffisants en langue arabe » aurait dit le professeur !
Quelles plus belles expériences offertes dans le cadre de notre scolarité que de pouvoir approfondir nos connaissances tout en découvrant un autre Pays, ses coutumes et sa culture. Merci de nous avoir fait ce très beau cadeau !



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Lundi 20 Janvier

Quand un Aveyronnais quitte son pays pour retourner chez lui…

Originaire de Laguiole en Aveyron, étudiant au LEGTA de Pau-Montardon j'ai eu la chance d'effectuer mon stage en Argentine, dans la ville de Pigüé. Cette ville a été fondée aux XIX siècles par des familles …Aveyronnaises ! C’était donc pour moi une sorte de « retour au pays » déguisé en « stage à l’étranger » 


J'ai réalisé mon stage dans une des trois exploitations agricoles que gère mon maître de stage Mr MARCENAC, un ancien vétérinaire à la retraire dont le nom de famille fleure bien le Sud-ouest ! Il possède sa propre exploitation agricole et s’occupe en plus de celle d'un ami et de celle de son frère.
Cette exploitation est accès principalement vers l'élevage de bovins viandes de race Angus, elle compte cinq cent bovins dont cent quatre-vingt vaches. L’exploitation s’étend sur  trois mille hectares dont une partie est cultivée en blé, un peu en soja  et une grosse part en sorgho, plante entière qui va servir pour le pâturage d'hiver des animaux. La plus grande partie de l’exploitation sert pour le pâturage des animaux, c'est ce que l’on appelle la pampa, de vastes étendues d'herbe à perte de vue. En plus des cultures céréalières et des prairies d’élevage l’exploitation compte à peu près quarante hectares de vigne : moitié cépage blanc et moitié cépage noir. C’est la seule exploitation de cette région d’Argentine qui produit de la vigne. L'exploitation compte trois personnes : le chef d'exploitation, un ouvrier attaché aux troupeaux et un autre à la vigne.

 Pendant mon stage je devais optimiser l'engraissement des bovins au pâturage. J'ai réalisé une enquête auprès des éleveurs du secteur, cela m’a permis de visiter des exploitations agricoles de différentes tailles dont l'une est la plus grandes d’Argentine, j’ai découvert aussi un feed-lots de la région ainsi qu’une usine d'aliment. J’ai participé ensuite à des foires aux bestiaux ou les animaux sont vendus aux enchères. Enfin j’ai eu la chance de visiter l'INTA qui est l'équivalent de l'INRA chez nous.


Tous les 14 juillet la Municipalité lui rend hommage et lui dépose une gerbe de fleurs

L’accueil sur place, tout au long de mon séjour, a été formidable. Logé en ville chez une habitante, Mme Norma BAHL, une personne adorable qui en plus du gîte m’a beaucoup aidée pour réaliser mes enquêtes. Grâce à elle j'ai pu échanger avec les agriculteurs, me faire expliquer en profondeur comment fonctionnait leur exploitation. En retour ils voulaient tous savoir comment était organisée l'agriculture en France.
Faire autant de kilomètre sans visiter un tant soit peu l'Argentine eu été une faute, je suis donc allé voir les baleines (peu courantes en Aveyron…) près de Puerto Madrine accompagné de deux autres stagiaires françaises.

Ce stage a été très positif pour moi, il m'a permis de découvrir un autre pays et d’appréhender comment cela se passe « ailleurs ». J’en ais profité pour bien améliorer mon espagnol et, avec le recul, je peux affirmer que je suis heureux d’être parti en Argentine… sur la terre de mes ancêtres !

TNLA 2014


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Dimanche 19 Janvier

« Le Monde ne leur suffit plus »


Le lycée de Montardon revient sur ses aventures internationales

Au cours de leur formation les lycéens et étudiants des lycées agricoles Français doivent réaliser des stages dans des exploitations agricoles, des centre d’aménagement paysager ou encore dans des organismes. Le lycée agricole de Pau-Montardon, fort de nombreuses années d’expériences, offre à ses lycéens et à ses étudiants la possibilité d’effectuer tout ou partie de leurs stages à l’étranger. Grâce à ses nombreux contacts le lycée peut faciliter une première expérience internationale aux élèves de Première Bac Technologique STAV, ainsi qu’aux étudiants des trois BTS : Aménagement Paysagers, ACSE et Productions Animales. Cette année encore le nombre d’élèves ayant réalisé un stage hors de nos frontières à encore augmenté et de nouveaux partenariats ce sont créés a cette occasion.


Depuis fin novembre ceux qui sont partis présentent leurs retours expériences à travers des soirées « sac à dos ». Ces soirées, au nombre de trois, permettent de revenir sur ce qu’ils ont découvert durant ces stages. Ils font partager leurs travaux, l’expérience professionnelle mais aussi la part du rêve à travers des vidéos et de nombreuses photos souvent paradisiaques. Les élèves de terminale et de première année BTS qui sont les prochains à partir sont bien sûr là, écoutant attentivement, le but de ces soirées étant de les incite à franchir le grand pas.
Notre classe de BTS PA en voyage au Danemark

Cette année trente deux étudiants ont réalisé leur stage dans plus de quatorze pays différents. Des Pays européens, le Pays de Galle, l’Écosse, la Slovénie, l’Espagne, un peu d’Afrique avec le Maroc, l’Asie représenté par la Chine et le Cambodge, et bien-sûr l’Amérique du Nord et du Sud avec le Canada, le Chili et l’Argentine. Mi-janvier la dernière soirée avait lieu, principalement axée sur les Pays de langue hispanique. Bon nombre des futurs stagiaires sont ressortis convaincus, motivés et prêts à réaliser leur prochain stage loin de chez eux.  Nous savons que cette expérience leur apportera de la confiance en soi, un apprentissage et plus de facilités dans la langue, mais surtout un autre regard sur le monde à travers la culture, le mode de vie ou la façon de travailler par exemple.
L’Europe et la Région Aquitaine encouragent eux aussi les étudiants à voyager, cela à travers des programmes de type ERASMUS et LEONARDO qui aident au financement de ces projets et à la mise en place administrative du programme.

Alors n’hésitez plus, partez faire de nouvelles rencontres, découvrez des nouvelles cultures ! Et surtout ne vous bloquez pas pour la langue : quand le ventre vous tiraille vous trouverez toujours les mots qu’il faut !
Bon voyage !



TNLA 2014

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Lundi 13 Janvier


Bal des pintes au Pays de Galles


Si Worcestershire vous évoque une sauce, ce n’est pas faux, mais un peu réducteur…c’est aussi un petit village aux portes du Pays de Galles qui m’a ouvert les bras pour mon stage de trois mois. Comme souvent en Grande Bretagne l’accueil des habitants est chaleureux et Worcestershire ne fait pas exception à la règle. Particularité du village : ce petit bout du Monde héberge la tombe du batteur du groupe  Led Zeppelin, un mythique pub le  Swam et des petites rues aux maisons colorées.




A peine arrivée et posée les affaires que je pars à la découverte de mon nouveau territoire en compagnie de Harry, mon « coach » local. Par cette « belle » journée d’été, la pluie et la fraicheur sont encore de sorties… eh oui, nous sommes de l’autre côté du Channel! Nous commençons par la rue principale : pour tout dire la seule  « vraie » rue où de belles maisons se dressent de chaque côté.

Premier arrêt devant un petit bâtiment fleuri où l’on peut lire au-dessus de la porte, en lettres dorées, le mot PUB. Une fois rentrée, je découvre un intérieur boisé, quelques tables et chaises rassemblées autour d’un long comptoir en pierre. Plusieurs tireuses en dépassent: cela donne envie!





Harry salut la petite serveuse d’un signe de la main. Vu qu’il n’est que midi il n’y a que quelques personnes autour du bar. Nous nous installons à une table et la serveuse nous dépose directement deux pintes de la bière locale, la Batham’s : « the best beer in the world » me précise Harry. Sa couleur ambrée et ses arômes délicats feraient pâlir quelques Heinbour ou Kronken.

La serveuse revint vers nous en demandant à Harry de la remplacer durant quelques instants, le temps pour elle d’aller faire une course urgente, ce qu’accepte volontiers Harry vu son passé de serveur dans le même pub. Il me prend la main et m’entraine avec lui. Me voilà intronisée serveuse, mais Française, ce qui m’est bien difficile de cacher !

L’après-midi démarra ainsi, à servir pinte après pinte.

Vint l’heure pour nous de faire une pause. Harry me conduit à l’arrière du bâtiment dans une cour, où l’herbe verte et les tables de camping vous faisaient presque oublier que nous étions en Angleterre. Des rayons de soleil réchauffaient l’atmosphère. 

C’est alors qu’un groupe de locaux vient s’installer à la table juxtaposant la nôtre. Le village est si petit que tout le monde se connait… enfin, à la vérité tout le monde connait Harry et tout le monde s’intéressent fortement à sa petite étudiante Française ! Rapidement Ils nous invitent à nous joindre à eux pour fêter les quarante ans d’une des femmes présente. C’est à partie de ce moment-là que le « bal des pintes » commence. Il est difficile quand on ne l’a jamais connu d’imaginer les quantités de bières que peut consommer  un anglo-saxon en bonne compagnie. Fierté Française oblige je les ais grandement impressionnés face à mes aptitudes à suivre le rythme sans faillir le moins du monde. Profitant des derniers rayons du soleil, puis d’une douce soirée, ainsi qu’une douce nuit, la bière a continué de couler à flots  entrecoupés de nos va et vient vers les toilettes.

A cinq heures du matin, comme il commençait à se faire jour, nous décidons de rentrer chez Harry qui heureusement habite juste en face du pub : cette traversée de rue fut l’ultime épreuve de mon intronisation en terre anglaise!

Après une telle journée, on ne peut que ce rappeler deux choses, la bière locale et les Gallois sont tout bonnement formidables !

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Lundi 30 Décembre




« The American dream» traduit du québécois…

Parler de mon stage au Québec, de quelque chose qui m’a le plus marqué, c’est compliqué car il y a un tant de choses qui m’ont plu ! Difficile d’en faire le tri alors que cette première expérience fût fascinante pour moi…

Comme souvent le plus dur c’est de partir, j’appréhendais un peu ces neuf semaines à l’étranger, comment ça allait se passer, sur qui j’allais tomber… mais, finalement, le jour de mon départ de Toulouse, le deux juin, l’appréhension m’avait déjà quittée.

Dès mon arrivée à Montréal l’ivresse de la découverte s’était emparée de moi ! Jamais je n’aurai cru rencontrer des personnes si spontanées, aussi ouvertes d’esprit. Des gens chaleureux, qui vous abordent dans la rue sans même vous connaître, qui vont vous tutoyer dès la première approche. Après quelques péripéties me voilà arrivée dans une petite ville étudiante, Sherbrooke, où j’allais passer mes neuf semaines de stage.

Ce qui m’a interpellé en premier c’est ce qu’on peut voir de typiquement américain dans les films : les mêmes maisons en bois avec le petit escalier extérieur, entouré d’un jardin superbement entretenu et bien-sûr l’imposant pick-up garé devant. Personnellement j’étais attendu dans l’une de ces maisons. Je fis connaissance de ma logeuse et de trois autres stagiaires qui, à ma grande surprise, étaient eux aussi français ! A peine entrée dans cette maison je m’y suis sentie à l’aise, mais voilà, rapidement je devais m’accoutumer au vocabulaire si particulier des québécois : une laveuse, une sécheuse, du détergent, et des phrases énigmatiques du genre « c’est tu correct pour toi si tu peux-tu sortir les vidanges tantôt ? ». Bon il faudra un temps d’adaptation …


Dès le lendemain j’intégrais mon lieu de stage : un Centre de Recherche sur les vaches laitières et les porcs. Je n’étais au Québec que depuis deux jours et là encore j’ai été agréablement surprise par cet accueil si chaleureux et spontané de mon Maître de Stage mais aussi par toute l’équipe et le personnel du Centre. Rapidement mise dans le bain, ma première impression professionnelle fut a quel point le Centre était en avance au niveau de la recherche et des expériences. Deux heures à peine après mon arrivée je travaillais sur des vaches fistulées, une première pour moi ! Dès la fin de la journée je me sentais déjà comme chez moi !

De retour à la maison mes trois colocataires français, présents au Canada depuis avril, m’ont pris sous leurs ailes et m’ont initié à la vie québécoise. Première sortie à la découverte de l’épicerie du quartier, grosse rigolade, aucun produit n’est pareil qu’en France avec des noms complètement différents, très « couleur locale ». Impression bizarre aussi que de manipuler les premiers dollars canadiens, comme si j’avais gagné au Monopoly.
Puis ils m’ont présenté leurs amis québécois, intégration ultra rapide ! Pourquoi ? Parce que les gens sont là, souriants, chaleureux, prêt à accepter toute personne d’où qu’elle vienne.
Les semaines défilèrent à une vitesse surprenante entre les journées de travail au Centre et les soirées en compagnie des jeunes québécois.

Les week-ends de découverte s’enchaînaient avec Montréal, Toronto, les Chutes du Niagara, Québec, Tadoussac à la rencontre du fabuleux spectacle des baleines en pleine mer, puis New-York pour finir en beauté.



Ce qui est sûr, c’est que l’on sort de ces neuf semaines, plus grand, plus mature. J’ai appris à me débrouiller toute seule, j’ai aussi appris beaucoup sur moi-même et tout cela avec des souvenirs pleins la tête !

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Lundi 23 Décembre

Pompier volontaire au Swaziland

Le Swaziland, ça vous parle ??? Pas plus que ça ? Normal, c’est complètement inconnu au bataillon ! C’est un petit royaume, le dernier royaume traditionnel d’Afrique, encré entre l’Afrique du Sud et le Mozambique. C’est un pays très diversifié et très riche par ses paysages et sa culture, mais durement touché par les inégalités sociales, la pauvreté et le Sida. En 2010, j’ai eu l’occasion d’y partir avec comme ambition de perfectionner mon anglais et surtout de travailler dans une grande ferme agricole : E.I Ranch ! Cette exploitation de type polyculture élevage possède 1300ha de terres, dont la majeure partie est destinée à l’alimentation des 250 vaches Drakensberg que compte cette exploitation. Ces vaches sont conduites de façon extensive et sont destinées à produire des veaux et de la viande.  Le climat local permet des cultures multiples. On y fait pousser de la canne à sucre, des pommes de terre et surtout des « baby vegetables » ou « petits légumes » en français. Ce sont des carottes, du maïs, des courgettes, des cornichons, des pâtissons et toute une multitude de ces légumes miniatures qui sont ensuite vendus en France via le grand marché de Rungis. J’ai donc passé un mois là-bas pendant les grandes vacances de l’été 2010 (l’hiver dans l’hémisphère sud).  

Grande ferme de E.I Ranch

Premier grand choc, les patrons sont blancs et les ouvriers agricoles sont noirs… second grand choc, je suis blanc, donc je suis un « patron » ! C'est là que ça se complique : je viens tout juste d’avoir 16 ans, je débarque seul dans un pays totalement inconnu, où je ne connais personne, où il faut parler anglais et où je vais avoir une vingtaine d’Hommes à gérer  et des responsabilités au niveau l’organisation du travail. Je peux vous assurer qu’à cet âge on ne comprend pas tout ce qui vous arrive ! Les responsables du ranch me disaient bien qu’il ne fallait pas discuter avec les ouvriers, donner un coup de main, qu’il fallait garder une certaine distance entre eux et nous. Les ouvriers au nombre de 250 étaient logés dans des conditions déplorables et rémunérés 2€ par jour de travail. Une aberration pour moi, jeune adolescent débarqué en terre inconnue. A peine remis de mes émotions, dès le lendemain matin, et comme tous les matins pendant mon séjour, c’est debout à quatre heures, direction le bureau où l’on organise tous les travaux de la journée et la répartition des tâches. A cinq heures premier contact avec les « employés », je leur explique ce qu’ils devront faire, puis je les conduis jusqu'à leurs différents lieux de travail.  Ensuite la journée s’enchaîne : suivi des animaux, des cultures, estimation des rendements, gestion de l’irrigation…

Cultures de maïs, canne à sucre, légumes

et jouer à l’apprenti pompier ! Et oui, pendant  mon séjour dans cette grande ferme du Swaziland, plus de 400ha de friches ont brûlés. Pour la plupart, ces incendies étaient volontaires, causés par des voisins plus ou moins jaloux. A ce moment-là, branle-bas de combat, rapatriement de tous les hommes, distribution de toiles de jutes imbibées d’eau, de briquets et de tonnes à eau car, dans un pays aussi démuni, les pompiers n’existent pas, c’est à la ferme d’éteindre son propre incendie. Vu la sécheresse habituelle en cette saison les flammes  progressaient avec l’aide du vent, et nous, nous tentions avec nos faibles moyens d’arrêter ce gigantesque incendie. Accompagné de mes « hommes » j’avais l’ordre de protéger un coin de la ferme et de limiter l’avancée du feu…mais je n’avais que 16 ans et aucune expérience en ce domaine. Les ouvriers bien plus au fait que moi m’ont alors tout appris, ils m’ont protégé car le vent tournait et ça devenait très dangereux. D’urgence nous avons dû quitter les lieux et une fois sortie de cette fumée opaque, j’ai rapatrié tous les gars avec la seule voiture disponible, moi au volant et eux sur le plateau arrière…car j’étais le seul à savoir conduire du haut de mes premières leçons de « conduite accompagnée » !!! L’entraide et l’acharnement nous ont permis de maîtriser le feu, enfin, et pour fêter ça un grand match de foot a été organisé dans la ferme. C’était un vrai moment de bonheur, de partage. Une expérience magnifique, difficile, mais tellement enrichissante.

Moi au bord d'un lac avec des crocodiles en plein milieu de la ferme

Après un grand mois de travail sur la ferme, entrecoupé de quelques visites et de belles rencontres, il était déjà temps de partir. C’est fou comment on s’attache vite aux personnes qui vous entourent, patrons comme ouvriers. J’ai pu échanger avec beaucoup de monde en essayant de baragouiner en anglais et en « Swazi ». Ils voulaient tous savoir comment c’était en France, ils me parlaient tous de Zidane, de la tour Eiffel, de Paris mais aussi de leur culture, de leur vie et de leurs difficultés. Le départ fût un moment dur et émouvant et le retour en France fût un autre choc avec une telle différence de culture et de richesse qui vous saute au visage. Après ce mois passé au Swaziland, coupé de tout comme vivant sur une autre planète, j’ai vécu une grosse remise en question et j’ai pris conscience de la chance que j’avais de vivre en France, de suivre des études et de pouvoir voyager. C’est humainement l’expérience la plus enrichissante qui m’a été donné de vivre, elle m’a beaucoup apporté dans ma vie de tous les jours et m’aide encore aujourd’hui dans de nombreuses réflexions. Cette escapade d’un mois dans ce magnifique royaume restera à jamais gravée dans ma mémoire… et ma seule hâte est d’y repartir pour mesurer les évolutions probables et revivre en souvenir un pan de ma jeunesse!

Un des 250 ouvriers (responsable de la serre)
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Mercredi 18 Décembre

Montréal, l’île française au milieu du Canada.

Pendant deux mois, j’ai été accueilli en stage dans la région Est du Canada, le Québec. Ce petit bout de France perdu dans l’immensité de l’Amérique m’a accueilli les bras ouverts.

Montréal, centre culturel et financier de Québec, est la plus grande ville de la province de Québec.





Après six heures d’avion et un passage jamais simple à la douane canadienne, nous entrons dans Montréal. Magnifique ville parcourue d’influences européennes et anglo-saxonnes. Des grandes avenues droites qui forment des blocs, de vieilles églises et des petites rues en pavées forment les méandres de cette ville, étincelante sous le soleil de ce début juin.

De la voiture qui nous conduit à notre hôtel, j’admire la ville qui s’ouvre à moi. On ne voit pas le bout de ces avenues interminables. Des feux et des panneaux semblables à ceux des séries américaines mais écrit « dans ma langue » indiquent le nom des rues, évoquant au choix des coins de France ou des personnages historiques locaux. En descendant de voiture je lève la tête pour admirer la hauteur des gratte-ciels qui écrasent tout de leurs statures imposantes.

Après avoir pris possession de nos chambres, mes deux collègues et moi décidons de sortir dans le quartier pour satisfaire des ventres qui crient famines. Rapidement nous découvrons une petite rue piétonne pleine de bars et de Casse-croûtes (c’est comme ça qu’on nomme au Québec les fast-foods !)

C’est un petit restaurant dans le rez-de-chaussée d’une maison qui attire notre attention. En entrant nous demandons les spécialités locales. Dans nos assiettes atterrissent une poutine et des hamburgers. La poutine est le plat composé de frites, de fromage et de sauce et agrémenté de viande. Ce plat, très énergétique, comblera notre appétit dès la moitié de notre assiette ingurgitée!
Le ventre plein, nous reprenons notre visite par la rue Sainte Catherine. Il s’agit d’une rue très animée du centre où sont suspendues des guirlandes… roses. Les terrasses se succèdent, entre restaurants branchés et bars  animés. Plus nous avançons, plus quelque chose nous interpelle… des drapeaux arc-en-ciel trônent aux fenêtres. Sans le savoir, nous venions de rentrer dans le quartier « gay » de la ville.

Des hommes et des femmes se tiennent par la main et s’embrassent au milieu de la rue sans crainte du regard des autres. En continuant notre périple nous croisons un couple avec deux vrais boas négligemment installés autour des épaules… plus loin encore c’est le quartier des clubs échangistes. L’ambiance qui se dégage de cette rue est différente des autres, nous décidons de prendre notre dessert chez un petit glacier de la place. Ce sont d’énormes boules multicolores qui arrivent sur la table apportés par des serveurs souriants et amicaux qui vous tutoient dès le début des conversations. Notre gourmandise comblée nous remontons les rues, profitant de l’animation, de la bonne ambiance et surtout de cette tolérance et de cette ouverture d’esprit que nous n’avons pas en France.

Les Québécois sont comme ça, ils ne vous jugent pas, vous disent ce qu’ils sont, ce qu’ils pensent et ils en sont fiers ! L’hypocrisie et la langue de bois ne font pas partie de leur culture… nous avons encore beaucoup à apprendre de la Belle Province!

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Lundi 9 Décembre


 Toréro d’un jour, toréro pour toujours !!!

J’ai eu l’occasion d’effectuer mon stage dans la province d’Extremadura en Espagne dans la ganaderia (élevage) de taureaux de combat de Don Victorino Martin. Cet élevage fait parti des trois plus renommés d’Espagne et même du monde entier. Ces taureaux sont reconnus comme les plus difficiles à toréer et comme ceux qui offrent les meilleurs spectacles tauromachiques.

L’objectif de ce stage était de découvrir ce type d’élevages et surtout d’en étudier la prophylaxie (traitement contre les maladies et vaccinations) afin de démontrer qu’un élevage de taureaux de combat n’est pas un élevage « sauvage ».
  
L’expérience qui m’a le plus marquée a été un tête à tête insolite avec un taureau. Cela peut paraitre suicidaire mais il n’est pas rare de se retrouver nez à nez avec l’animal. Ce jour-là tout paraissait normal. Je me suis rendu comme chaque jour au tonneau contenant la farine distribuée aux mâles. Une fois le cheval attaché à l’arbre, je m’avançais, non sans appréhension, face à cette montagne de muscle. A un mètre de ce dernier, j’irradiais de peur et de transpiration. Mon maitre de stage qui était lui « perché » sur son cheval observait la scène d’un air goguenard car, vivant au milieu de ses taureaux depuis toujours, il les connaissait par cœur.

Alors que je déposais la farine dans la mangeoire, le taureau, sentant ma peur et voyant mon air peu rassuré, a foncé droit sur moi. A ce moment-là des ailes me sont poussées et j’ai « escaladé » le cheval qui, pris de panique, est parti au galop avec moi tel un sac à patates sur son dos. Heureusement pour moi, Victorino, bien plus habile sur son cheval, a « écarté » (comme on dit dans le jargon de la tauromachie) l’animal et l’a éloigné un peu plus loin, le temps que je puisse remonter sur ma monture de manière plus académique.

Cette expérience m’est arrivée lors de mon troisième jour de stage et a conditionné mon approche de ces bêtes durant les deux mois restant que comptait mon stage parmi les toreros. Une expérience formatrice (qui heureusement s’est bien terminée) qui m’a fait très vite toucher du doigt le monde dans lequel je venais d’atterrir !

Je me considère chanceux d’avoir pu être des leurs, découvrir leur monde et leur métier durant ces deux mois. Si vous avez l’occasion d’aller dans ces endroits plein de magie et aux paysages magnifiques surtout n’hésitez pas à aller à la rencontre de ces magnifiques bêtes de combat …mais restez à distance !


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lundi 2 Décembre


Pour toute expérience internationale réussie il faut des week-ends réussis !

Je m’appelle  Elodie FAUVEL, je suis étudiante en 2ème  année de BTS PA à Montardon et j’ai eu la chance de faire mon stage de première année en Slovénie du 04 juin au 04 août 2013.
Dès les premiers jours de notre arrivée à la résidence étudiante de Ljubljana (capitale de Slovénie) où l’on dormait pour ces deux mois, nous avons eu l’occasion de rencontrer cinq autres français. Première décision commune : partir tous ensemble à Bled pour passer le week-end ! Bled est une ville au pied des montagnes connue pour ses paysages et son magnifique lac.
Ce fût l’une de mes plus belles visites et l’un de mes meilleurs week-ends en Slovénie, nous partions à l’aventure !
Nous avons pris le bus de Ljubljana et arrivés sur place nous nous mettons en quête de notre hôtel pour déposer nos affaires, une grande histoire ! Nous avons marché encore et encore, et, après s’être perdus plusieurs, fois  nous avons fini par trouver l’hôtel grâce à des habitants compatissants (merci  la langue anglaise) !
Après s’être installés nous sommes partis nous promener vers le lac où se déroulait une grande compétition d’aviron. Les gens venaient du Monde entier pour cette épreuve ! Les conditions étaient parfaites : grand soleil, 40°C, un lac chaud et des paysages magnifiques. 

J’aimerais vous faire une description détaillée de cet endroit mais ça serait trop long ! Un mélange de Montagnes, de verdures, de lacs et des architectures propres au pays avec un château ancré dans les falaises !

Après toutes ces découvertes et des images plein la tête, nous avions loués une barque pour aller visiter la chapelle située en plein milieu, un point de vu exceptionnel. Nous en avons profité pour nous baigner…et je peux vous dire qu’à ce moment précis on se sentait libres, jeunes et insouciants ! Jamais je n’oublierais ces moments-là !
Le soir nous sommes revenus au bord du lac passer la soirée et regarder les étoiles. Fermez les yeux, imaginez-vous avec six  amis au bord d’un lac de montagne, une chapelle éclairée de mille feux, des falaises sombres et un château en plein milieu … Et surtout dites-vous que vous êtes en Slovénie !
Le lendemain nous sommes partis découvrir les gorges de Bled … Ce fût une très jolie balade, un défilé sauvage, profond, plein de fraicheur grâce à l’eau des montagnes !
Ce fût le point final à ce si joli week-end dont je garderais un magnifique souvenir ! Le soir venu retour à la réalité, taxi jusqu’à Ljubljana et dès le lendemain direction le lieu de stage pour travailler. Et oui, nous n’étions pas en vacances !!!





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Lundi 25 Novembre



Apprendre les WC aux veaux…un jeu d’enfant !

A la fin de ma première année de BTS j’ai effectué un stage de trois mois au Canada. Je voulais partir dans un pays développé et anglophone car je souhaitais m’améliorer en langue. J’ai alors cherché un lieu de stage correspondant à ces critères et, après de nombreux mails insistants et des dossiers administratifs forcément complexes, j’ai atterris le 2 juin 2013 sur la côte ouest du Canada : à Vancouver… les premiers mots d’anglais, l’immensité de la ville, la vie nocturne de cette grande métropole… le grand bain quoi! Après une première nuit en Auberge de Jeunesse direction Agassiz, un petit village à deux heures de route. Installation dans ma famille d’accueil et aussitôt première visite à mon lieu de stage : le Centre de Recherche Agricole et Agro-alimentaire du Pacifique.

Dans le laboratoire d’éthologie (étude du comportement animal) où je travaillais, Alison Vaughan une doctorante Écossaise menait une étude sur des génisses laitières de renouvellement. Sa recherche était basée sur l’aptitude des veaux laitiers à apprendre et se souvenirs d’actions répétées afin de les reproduire d’eux-mêmes par la suite,

le but était d’apprendre aux veaux à devenir propre. Original n’est-ce pas ?

A première vue cette recherche semble ridicule. Et bien non, loin de là, une vache laitière produit plus de 30 Kg d’effluents par jour, cents vaches trois tonnes/jour, bonjour le problème. Mais pourquoi vouloir apprendre aux veaux à faire leurs déjections dans un lieu précis? Très bonne question, car quelque soit le lieu la quantité produite reste la même. Mais si nous arrivons à collecter en un seul point tous ces effluents cela bouleversera toute la conception d’un bâtiment d’élevage bovin, l’impact sur l’environnement en sera fortement réduit, il n’y aura plus d’écoulements de jus, beaucoup moins de gaz produits par la litière stagnante, le gain économique sera énorme par la diminution des quantités de pailles et sciures utilisés,  sans compter l’amélioration des conditions sanitaires (mammites…) grâce à une stabulation toujours relativement propre. Tout cela apportera plus de bien-être et de sécurité aux animaux mais aussi facilitera grandement le travail de l’éleveur : moins de manipulation de litière, moins de gaz toxiques, surtout moins de travail de nettoyage.

Une grande avancée non ? Mais tout n’est pas encore gagné, nous n’en sommes qu’au stade recherche et compréhension. J’ai eu l’occasion de travailler sur ce projet pendant un mois, et chaque jour les expériences se répétaient… les veaux comprennent-ils que lorsqu’ils sont dans ce local spécifique ils doivent uriner ? Et bien la réponse est oui pour la plupart d’entre eux, dans une précédente étude cinq sur six avaient réussi les épreuves ! Un long travail d’observation et de patience mais qui à terme apportera une amélioration globale aux hommes et aux animaux. Un projet très original, mais qui après réflexion pourrait révolutionner le monde de l’élevage.

 





 



























Le 1er septembre je quittais, à regret, le monde de la recherche, c’est ça l’expérience internationale !



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Vendredi 22 Novembre


Fil rouge : Nos petites expériences internationales

Historiquement le Lycée Agricole de Pau-Montardon est réputé pour sa coopération internationale tissée grâce à des partenariats avec de nombreux lycées à travers le Monde, mais aussi par les nombreux stages à l’étranger proposés et réalisés par ses étudiants. Dans l’équipe des 12 pieds pour 4 sabots nous avons profité de ces occasions pour découvrir de nouvelles régions, de nouveaux modes de vie, des nouvelles façons de travailler… Plusieurs membres de l’équipe sont partis à l’étranger en stage ou en expérience personnelle durant leur scolarité : Slovénie, Swaziland, Argentine, Espagne, Cameroun, Canada, Danemark… et tout plein d’autres aventures ! Tout au long de ces périples nous avons rencontré des personnes, des paysages, des cultures que nous avons décidé de vous faire partager chaque semaine sur notre blog.

Ce sera sous la forme d’un Fil rouge hebdomadaire, diversifié, et espérons-le captivant, avec l’espoir de vous donner à vous aussi l’envie de partir. Ces fils rouges présenteront les expériences des membres de l’équipe et des élèves du lycée qui sont partis courir le Monde, mais aussi celles de stagiaires étrangers qui sont venus dans notre lycée pendant plusieurs mois, ils nous exprimeront leurs ressentis et leurs visions de la France et de son agriculture.

Étudiants en BTS PA du LEGTA de Pau-Montardon étant partis à l'étranger

Le premier article du fil rouge vous sera présenté lundi qui arrive, avec en avant-première une belle expérience originale et intéressante tout proche de Vancouver au Canada !

Bonne lecture à tous,

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10 commentaires :

  1. La photo gère !
    Merci Montardon d'avoir pu nous donner la chance de partir à l'étranger et donc de vivre une magnifique expérience..

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    1. Je pense que l'on peut tous remercier le lycée pour ces expériences inoubliables ! A nous de les faire partager :)

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  2. Personnellement, ce fût la plus belle expérience de ma scolarité au lycée agricole de Montardon ! Je la recommande à tous les étudiants !
    Bon courage pour la suite :)
    Elodie F.

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    1. Merci pour ce message Élodie :) Des moments uniques que l'on ne peut oublier, c'est vrai !

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  3. Pierre, tu es parti en Russie ? удачный !

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    1. Cette carte fait voyager... ;) удачный !

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    2. очень удачный ! (Excusez ma prononciation approximative...)

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  4. Vraiment cool ces témoignages !

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  5. avec un site comme ça, vous allez gagner à Paris, c'est sure ! continuez !

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  6. Merci le lycée, merci les profs, merci à toutes ces personnes qui nous ont fait vivre une expérience de DINGUE !

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